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Effets positifs des éoliennes

jeudi 27 août 2015, par Geoffroy Marx

Si les impacts négatifs des éoliennes sont largement évoqués, en particulier sur ce site Internet, il convient également de souligner les effets positifs de l’énergie éolienne, en particulier sur le changement climatique.

Une éolienne permet de convertir l’énergie cinétique du vent en énergie électrique. Ce mode de production présente de nombreux avantages en termes de développement durable :

Ressource inépuisable

Le vent est une source d’énergie inépuisable étant un dérivé de l’énergie solaire, les flux d’air sont générés par la variation des températures.

Ressource locale

Le vent est capté directement sur le site de production, il n’y a pas besoin de l’acheminer. Cette énergie n’engendre aucune tension géopolitique liée au droit du sol et du sous-sol. L’énergie produite sera consommée dans un rayon relativement proche du lieu de production évitant ainsi le transport et les pertes.

Ressource propre

L’exploitation éolienne n’induit aucune pollution atmosphérique ni déchet lors de l’exploitation une fois sa « dette carbone » de départ acquittée (pour rappel en 12 mois environ).

Ressource recyclable

Les éoliennes sont en grandes majorités composées de métal et sont donc recyclables. La valeur du métal couvre d’ailleurs une grande part du démantèlement.

Ressource de substitution

L’énergie produite par les éoliennes n’est pas générée par un autre mode de production et permet ainsi d’économiser principalement les ressources fossiles ou fissiles et induit ainsi de nombreux effets positifs :

  • La réduction des émissions de gaz à effet de serre ;
  • Le plan de développement des énergies renouvelables de la France issu du Grenelle de l’Environnement a pour objectif de porter à au moins 23% la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à l’horizon 2020 augmentant d’autant l’indépendance énergétique de la France ;
  • La réduction des émissions, poussières, fumées, suies, cendres et odeurs ;
  • La limitation des effets liés aux pluies acides sur le milieu naturel et le patrimoine notamment ;
  • La réduction de la production des déchets nucléaires issus de l’utilisation des énergies fissiles ;
  • La limitation des effets liés à l’élimination et/ou au stockage des déchets (nucléaires, résidus de combustion...) ;
  • La limitation des risques et nuisances liés à l’approvisionnement des combustibles fossiles (marée noire, raffinerie,...) ;
  • La préservation des milieux aquatiques en diminuant les rejets de métaux lourds notamment, et en limitant le réchauffement des cours d’eau.

<media166|insert|center>[|Taux d’émission de gaz à effet de serre, en gCO2/kWh (ADEME, 2016)|]