Eoliennes en mer et biodiversité. Synthèse des connaissances sur les impacts sur l’avifaune et les chiroptères et les moyens de les atténuer

A l’heure où la France planifie le développement de 40 à 59 GW d’éolien en mer (contre 1,5 GW installés à ce jour), mieux comprendre les interactions entre ces projets industriels et la biodiversité est primordial pour travailler ensemble à éviter ou réduire les impacts de la transition énergétique.
La LPO, dans le cadre du débat public sur la planification maritime, et dans la lignée des travaux déjà publiés sur l’éolien terrestre et le photovoltaïque, a réalisé une synthèse des connaissances des impacts de l’éolien en mer sur l’avifaune et les chiroptères et les moyens de les atténuer.
Cette synthèse a pour ambition de partager la connaissance existante et de pointer les lacunes encore importantes dans la quantification et la compréhension des impacts de l’éolien en mer sur ces espèces.
Ainsi, s’ils éclairent utilement sur un certain nombre d’effets de cette activité, les retours d’expériences de parcs déjà en exploitation (notamment d’Europe du Nord) ne suffisent pas à ce jour à établir des certitudes sur la nature et l’ampleur des impacts de l’éolien en mer et leurs conséquences sur les dynamiques de population d’oiseaux ou de chiroptères.
Sur la base des connaissances scientifiques disponibles, le choix des zones d’implantation des parcs éoliens en mer apparaît alors comme le paramètre déterminant pour limiter l’impact des éoliennes en mer sur ces espèces. L’évitement des aires marines protégées, de tous les espaces vitaux (sites de nidification, d’alimentation ou d’hivernage) et des voies de déplacement des espèces sensibles ou à enjeux est donc essentiel.
Ce document s’accompagne d’un cahier de recommandations que la LPO tire à l’issue de ce travail, pour que la transition énergétique ne se fasse pas au détriment de la biodiversité.